Myomectomie : traitement chirurgical pour les fibromes

Cette technique endoscopique peu invasive permet de retirer le ou les fibromes par les voies naturelles grâce à une mini caméra munie d’un dispositif chirurgical très fin. Elle est réservée aux fibromes localisés dans la cavité de l’utérus qui ne sont pas trop gros, ni trop nombreux. Le dispositif chirurgical est introduit dans le col de l’utérus puis dans la cavité utérine. Un liquide est injecté dans la cavité utérine pour permettre de visualiser le ou les fibromes utérins situés tout ou partie dans la cavité utérine puis de les retirer.

Cette intervention peut-être réalisée en ambulatoire. Les suites opératoires sont le plus souvent très simples et peu douloureuses. Lorsque le fibrome est trop volumineux, un traitement médical pré-opératoire de quelques mois peut permettre de diminuer sa taille et d’envisager sa résection par hystéroscopie. Mais ce traitement médical n’est pas toujours suffisant et l’ablation du ou des fibromes peut nécessiter plusieurs interventions par hystéroscopie. La myomectomie par cœlioscopie est également une bonne alternative chirurgicale dans cette situation.

La myomectomie par cœlioscopie est une solution chirurgicale moderne et mini-invasive, particulièrement adaptée pour traiter certains types de fibromes utérins. Cette procédure consiste à insérer une mini-caméra à travers une petite incision d’environ un centimètre au niveau du nombril. Pour faciliter la visualisation de l’utérus et des fibromes, la cavité abdominale est gonflée avec un gaz médical. Trois autres petites ouvertures sont réalisées dans le bas-ventre, permettant l’introduction des instruments chirurgicaux nécessaires pour retirer les fibromes avec précision.

Cette méthode présente de nombreux avantages par rapport aux techniques plus invasives. Elle permet de réduire les douleurs pelviennes postopératoires, raccourcit la durée d’hospitalisation et offre une convalescence plus rapide, souvent en seulement quelques jours. Ces bénéfices font de la cœlioscopie une option particulièrement attractive pour les femmes souhaitant reprendre rapidement leurs activités quotidiennes.

Cependant, cette technique n’est pas adaptée à tous les cas. Les fibromes utérins très volumineux ou présents en grand nombre peuvent rendre la myomectomie par cœlioscopie impraticable. Dans ces situations, des approches plus traditionnelles, comme la myomectomie par laparotomie, restent nécessaires.

En plus de ses avantages pratiques, la cœlioscopie permet de minimiser les cicatrices cutanées, ce qui en fait une option prisée pour les patientes souhaitant une solution discrète et efficace. Ce traitement est particulièrement indiqué pour les femmes souffrant de symptômes modérés à sévères, tels que des douleurs pelviennes, des saignements abondants ou des problèmes d’infertilité liés aux fibromes utérins.

Malgré certaines limitations, la myomectomie par cœlioscopie reste une avancée significative dans le traitement des fibromes, combinant une approche minimalement invasive à des résultats durables pour améliorer la qualité de vie des patientes.

La myomectomie par laparotomie est une intervention chirurgicale classique qui consiste à retirer un ou plusieurs fibromes utérins en ouvrant la paroi abdominale. L’incision réalisée est généralement horizontale, discrètement placée juste au-dessus des poils pubiens, permettant une cicatrisation esthétique. Cette méthode est la plus ancienne pour le traitement des fibromes et reste encore largement utilisée lorsque les fibromes sont trop volumineux ou trop nombreux pour être retirés par des techniques plus modernes comme la cœlioscopie ou l’hystéroscopie.

Bien que cette intervention soit plus invasive, elle reste incontournable dans les cas complexes où les techniques mini-invasives ne peuvent pas offrir une prise en charge efficace. Les fibromes utérins, particulièrement ceux situés en profondeur ou atteignant une taille importante, peuvent ainsi être traités avec succès grâce à cette procédure.

Grâce aux avancées en matière d’anesthésie moderne et de gestion de la douleur postopératoire, les suites opératoires sont désormais nettement plus simples et confortables qu’auparavant. La durée d’hospitalisation varie généralement entre quelques jours et une semaine, selon la complexité de l’intervention et la récupération individuelle de la patiente.

Cette technique offre une solution fiable pour les femmes souffrant de symptômes sévères liés aux fibromes, tels que des saignements abondants, des douleurs pelviennes ou des problèmes d’infertilité. Elle permet également de préserver l’utérus, offrant ainsi une option intéressante pour les femmes souhaitant conserver leur fertilité.

En dépit de son caractère plus invasif, la myomectomie par laparotomie reste une procédure essentielle dans le traitement des fibromes utérins, offrant des résultats durables et améliorant significativement la qualité de vie des patientes.

Cette intervention consiste à retirer le ou les fibromes de l’utérus après ouverture de la paroi abdominale. La cicatrice cutanée est horizontale, juste au dessus des poils pubiens. Cette méthode chirurgicale est la plus classique et la plus ancienne de toute. Aujourd’hui, elle reste indiquée lorsque les fibromes utérins sont trop nombreux et/ou trop volumineux pour pouvoir être retirés par les autres techniques chirurgicales plus modernes et moins invasives. Grâce aux progrès des techniques d’anesthésie et de la gestion de la douleur, les suites opératoires sont beaucoup simples qu’auparavant.